Edu. parentale, Le Mag'

Faut-il bannir la fessée ?

Sans aucun effet de style, la réponse est clairement OUI. Utilisée par plus de 87 % des parents, la fessée n’a aucune efficacité en termes d’éducation. Pire, elle serait délétère pour le bien-être des enfants.

La fessée… un peu… beaucoup… ou plus du tout !

De plus en plus de pays votent des lois visant à interdire la fessée. C’est tant mieux, car celle-ci est préjudiciable à l’épanouissement des plus jeunes.
En France, plus de 87 % des parents reconnaissent avoir ou avoir eu recours à la fessée en tant que méthode éducative. Interrogé sur les résultats, 85 % reconnaissent que cette technique n’a absolument aucune efficacité et que de plus en plus d’enfants sont mal élevés.

L’enfant a fait des bêtises, il est puni

Pourtant, par habitude, beaucoup continuent d’utiliser cette méthode de châtiments corporels.

Quels sont les effets de la fessée sur l’éducation des enfants ?

Bien qu’elle soit banalisée, voire même tolérée, la fessée est et reste une sorte de violence. Elle agit donc sur l’enfant de la même manière que des coups bien plus visibles… il n’y a pas de « petites claques ».

Des études menées par de grandes universités, notamment américaines, démontrent les multiples effets négatifs de la fessée sur le comportement des enfants et sur leur capacité d’apprentissage.

Les conclusions sont sans appel et prouvent, par des images effectuées en I.R.M., que les enfants qui reçoivent davantage de claques, de fessée ou de gifles ont un hippocampe moins développé que leurs camarades.

Il s’agit donc d’enfants qui ont plus de difficultés à réguler leurs rumeurs, à mémoriser sur le long terme et bien évidemment à se concentrer pour apprendre. De plus, ils sont souvent victimes de troubles anxieux, de stress chronique et parfois même de dépression. Par ailleurs, ils ont une bien moins bonne opinion d’eux-mêmes.

L’interdiction de la fessée a-t-elle du sens ?

Poser la question, c’est déjà y répondre. À partir du moment où la grande majorité des parents ont recours à un système éducatif dont il est possible de mesurer les dégâts négatifs, une réglementation s’impose.

De nombreux pays ont déjà adopté des lois visant à interdire l’utilisation des châtiments corporels, en ce y compris l’utilisation de la fessée. C’est déjà le cas, depuis plus de 30 ans dans des pays comme la Suède. Pourtant, le taux de criminalité n’a pas explosé et les enfants sont bien mieux élevés que dans la majorité des pays qui n’ont pas ces lois.

L’interdiction de l’utilisation de la fessée permettrait sans doute l’émergence de nouveaux programmes d’autorité parentale. C’est notamment le cas avec la parentalité positive qui est d’ores et déjà utilisée dans les pays scandinaves.

Il ne s’agit pas de faire preuve de laxisme envers les enfants, mais de mettre un terme à la violence éducative qui n’apporte aucune retombée positive.

La fessée, contrairement à l’image qui en est généralement véhiculée, fait partie des violences éducatives reliées aux châtiments corporels. Il est donc plus que temps de la bannir définitivement de l’éducation moderne en faisant place à des systèmes éducatifs plus humains et plus positifs tournés vers l’épanouissement des enfants.

Méthode pour éduquer son enfant

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